Fêtes coutumières et cérémonie du 60e anniversaire du traité de l’Élysée
Des moments d’émotion, de la musique qui unit au-delà des frontières et une joyeuse cohabitation marqueront le week-end de fête du 20 au 22 janvier 2023.
« Je suis très heureuse de célébrer aujourd’hui avec vous cette cérémonie du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée. En tant que maire de l’arrondissement de Beuel, je suis fière que notre jumelage avec Mirecourt soit, depuis plus de 50 ans déjà, un élément si vivant de la mosaïque de l’amitié franco-allemande », a déclaré Lara Mohn, maire de l’arrondissement de Beuel, en saluant les invités dans la salle comble de l’Institut français. Tout comme la maire de la ville de Bonn, Mme Melanie Grabowy, elle a souligné l’importance de nombreuses rencontres entre les personnes des deux villes afin de créer et de renforcer les amitiés par des activités communes. Mme Grabowy s’est montrée enthousiasmée par les nombreuses facettes annoncées dans le programme des festivités et par la vitalité qui se dégage de ce jumelage. Nathalie Babouhot, adjointe au maire de Mirecourt, était d’accord avec ses homologues pour dire que le Traité de l’Élysée représentait une étape importante dans le partenariat franco-allemand. « La naissance du jumelage entre nos deux villes, Beuel et Mirecourt, ne remonte pas au traité de l’Élysée de 1963 ; l’histoire nous a réunis par nos deux églises et une cloche. Mais nul doute que cette collaboration, née il y a 60 ans, nous a confortés dans nos actions, dans les projets des deux comités de jumelage et surtout dans notre amitié profonde et sincère. Même le Covid n’a pas pu entamer notre amitié », a ajouté Babouhot. Le député européen Axel Voss s’est montré enthousiaste quant à l’engagement dans le jumelage et au fait qu’une si belle fête ait été organisée pour le 60e anniversaire du traité de l’Elysée.
La cérémonie à l’Institut français a été animée par de nombreuses personnes. La fanfare « Harmonie » était venue de Mirceourt et a notamment joué quelques morceaux avec Elisa et Robert Wittbrodt. Le couple Wittbrodt a joué sur des violons fabriqués à Mirecourt, la ville du violon. La chorale d’enfants de l’école primaire « Ecole de Gaulle-Adenauer » (https://ecole-bonn.de/) a ouvert la manifestation avec deux chansons et a chanté dans le cœur du public. Les quatre élèves Arianna, Jana, Juli et Ronia de la classe Q1 du Kalkuhl-Gymnasium (https://kalkuhl.de/2023/01/23/vive-lamitie-franco-allemande-es-lebe-die-deutsch-franzoesische-freundschaft/) ont présenté en allemand et en français un exposé sur le Traité de l’Elysée, le jumelage Beuel-Mirecourt et leurs propres expériences d’échange scolaire de manière décontractée et authentique. Après trois chansons très vocales interprétées par la « Chorale franco-allemande » (https://www.dfc-bonn.de/), la chanson « Unsere Stammbaum » des Bläck Fööss a retenti de toutes les gorges et a été soulignée musicalement par l' »Harmonie » et Elisa et Robert Wittbrodt, ce qui a constitué une conclusion très émotionnelle et magnifique à cette manifestation réussie.
Les amis français étaient arrivés la veille au soir à Beuel, après un long voyage enneigé, où l’adjointe au maire était encore arrivée juste à temps pour la proclamation de la princesse de lavandière Lena Ire. Le samedi matin a été consacré à un rendez-vous de travail pour les dirigeants de la ville et des comités afin de se mettre d’accord sur les rendez-vous à venir. Les autres invités ont pu participer à une visite guidée de Beuel, où Marie Méchineau-Moormann leur a montré de nombreux points intéressants. Il y a bien sûr eu aussi un arrêt au musée local, où le Dr Elisabeth Rolffs a expliqué le « coin Mirecourt » nouvellement aménagé.
Le dimanche, l' »Harmonie » a joué une sérénade lors de la réception de la princesse de lavandière et Nathalie Babouhot, accompagnée de Bernard Schmitt (comité de Mirecourt), Thomas Fricke et Regina Haunhorst (comité de jumelage de Beuel), a félicité les participants pour ce début de session réussi. « Nous sommes absolument ravis de ce week-end », a déclaré, rayonnante, Regina Haunhorst, présidente du comité de Beuel. « Nous avons eu beaucoup de soutien sur place de la part de nos membres, par exemple en tant qu’hôtes*, mais aussi dans l’organisation par le comité de Mirecourt et au niveau financier par la ville de Mirecourt et de Bonn, le district urbain de Beuel, l’Institut français et le Fonds citoyen franco-allemand ».
Un grand merci à tous les hôtes et hôtesses, chauffeurs et autres soutiens ! Nous remercions tout particulièrement l’équipe de l’Institut français de Bonn, en particulier Matthieu Osmont et Sarah Lockie !
Les photos viennent d’Arno Schatz, Barbara Frommann, Hildegard Heinzle, Regina Haunhorst, Thomas Fricke
